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Dans l'éducation spécialisée, les travailleurs sociaux s'adaptent quotidiennement aux différentes problématiques des individus.

Notre accompagnement se base sur le sentiment d'efficacité personnelle (SEP) propre à chacun.

Nous pouvons déduire du travail d'Albert Bandura, un schéma continu qui suit un cheminement de quatre étapes que nous avons classé suivant nos propres représentations de la démarche éducative d'un travailleur social.

Avant de développer le sentiment d'efficacité personnelle d'un individu, il faut un état physiologique et émotionnel bâtit sur de bonnes bases.

Tout d'abord, il est essentiel de combler les premiers items indispensables à un individu pour vivre en société tel qu'un toit pour s'abriter ou de quoi manger pour se ressourcer.

Puis, il faut trouver les acteurs moteurs d'un projet, c'est-à-dire un travailleur social que l'on pourrait qualifier de « modèle ». Par exemple, un jeune d'un quartier populaire semble progresser plus vite au contact d'un travailleur social provenant du même milieu, car il s'identifiera davantage au parcours de ce travailleur social.

Ainsi, la persuasion par autrui devient quelque chose d'inhérent dans la valorisation de l'individu. En effet, il faut éviter d'entrer dans une spéculative du SEP c'est-à-dire qu'à force de parler des démarches de création d'un projet, sans les réaliser, le verbal n'a plus d'impact. Il devient nécessaire d'agir et de poser des actes concrets... « joindre le geste à la parole ». Le geste vient appuyer la parole, la renforcer pour qu'elle gagne de la valeur et soit effective et tangible.

Donc, on tend à une maîtrise personnelle. Un projet devient réalisable, le SEP atteint alors son paroxysme. On entre dans une auto-efficacité de l'individu.

L'expérience de la poupée Bobo

En 1961, Bandura réalise l'expérience de la « poupée Bobo ». Il cherche à démontrer que les enfants copient le comportement du modèle adulte de confiance. Les enfants auraient plus tendance à reproduire le comportement d'un adulte du même sexe. De plus, les garçons seraient plus agressifs que les filles dues aux reproductions éducative et sociales de notre société. La violence se manifeste davantage sur le plan physique chez les garçons, et sur le plan verbal chez les filles, par exemple l'intimidation à l'école.

Cela est très bien illustré par la vidéo « Children See Children Do », NAPCAN.

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